Jeune designer issu d’une formation technique enrichie par trois ans en école d’art, je suis soucieux de l’importance des objets dans nos vies.
Ils remplissent nos espaces physiques et mentaux. Il était alors essentiel pour moi de les étudier et de les comprendre. C’est ainsi qu’au cours de mes projets, j’ai tenté d’élaborer une charte personnelle d’action.
Je pourrais la résumer aujourd’hui à l’axiome suivant :
Usage – effort minimal = Conception – effort maximal
Engagement – Analyse – Empathie
La question de l’usage est primordiale et c’est ce qui m’a convaincu d’entamer des études dans le domaine du design. Comment bien faire des objets ? Je me suis beaucoup posé cette question durant mes cinq ans d’études supérieures, sans que quelques réponses particulières n’apparaissent plus évidentes que d’autres. Il n’y a pas de réponses fixes, seulement des postures, des méthodes, des subjectivités qui font faire aux designers ce qu’ils estiment bon.
Extrait de l’introduction de mon mémoire 2021 «Posture Design, intentions et effets du projet.»
Finaliser un projet en design c’est l’aboutissement d’un long chemin de développement complexe, qui a chaque étape aura eu le chic de remettre en question la majorité de ce qui y a déjà été fait. La distribution n’est pas la finalité du projet. Ce qui fait la consécration d’un produit, c’est son utilisation par les personnes dont il souhaite résoudre les insatisfactions ou les caprices. Cependant d’après moi, cette consécration, bien que difficile à atteindre, ne fait pas de tous les projets qui y arrivent de bons objets. Cela ne fait d’eux que de simples biens matériels supplémentaires qui ont fini par être vendus grâce à une succession d’événements indépendants de la volonté des créateurs. Ce qui fait qu’un projet est juste, est beaucoup plus complexe que la simple satisfaction de l’usager qui le possède ou le salut des critiques journalistiques.
Extrait de la conclusion de mon mémoire 2021 «Posture Design, intentions et effets du projet.»